Arts graphiques

Les premières œuvres connues et datées d’Etienne Moreau-Nélaton sont des aquarelles réalisées en 1883, les dernières des tableaux de 1923.

Son activité de peintre peut être divisée en trois périodes :

De 1883 à 1897, il s’initie et pratique presque toutes les techniques de l’art graphique :

  • Le dessin et l’aquarelle,
  • La peinture à l’huile,
  • Le pastel,
  • La gravure sur cuivre,
  • La lithographie et l’affiche

Avec ces différentes techniques, il pratique aussi bien le paysage – en particulier une belle série de pastels en Provence en 1891 – que le portrait, les sujets naturalistes ou encore la peinture religieuse, cherchant sa voie sans la trouver.

Après le décès tragique de sa femme Edmée, en 1897, il abandonne complètement le portrait ainsi que les sujets religieux pour se consacrer presque exclusivement au paysage, que ce soit ceux de sa petite patrie du Tardenois que ceux des provinces – Provence, Normandie pour l’essentiel – ou des pays – Belgique et Pays-Bas principalement – où il voyage, seul ou avec ses enfants. Le second champ où il déploie son talent, ce sont les scènes intimistes, mettant en scène ses enfants dans leurs activités de travail ou de loisir : c’est là sans doute l’aspect le plus original de sa production, qui s’arrête presque totalement après 1907, date à partir de laquelle où son activité de peintre cède le pas à ses travaux d’historien et de céramiste.

Une troisième période de création picturale, à vrai dire très brève -elle s’étend de 1920 à 1923 – est entièrement consacrée aux paysages du Tardenois. Stylistiquement, elle est le prolongement de la période 1897-1907, mais avec une touche plus apaisée.

Le catalogue raisonné de l’œuvre peint et des dessins d’Etienne Moreau-Nélaton est en préparation. Il comptera vraisemblablement environ quatre cents numéros – ce qui est relativement peu, mais s’explique par ses nombreuses autres activités – dont environ la moitié est demeurée dans sa descendance.

La liste de ses gravures et de ses lithographies est plus aisée à dresser, car en nombre très réduit : une trentaine de gravures sur cuivre et peut-être autant de lithographies, dont cinq ou six affiches.

Principales expositions où furent présentées des tableaux d’EMN

(sauf précision contraire, toutes ces expositions se sont tenues à Paris)

1884      Salon des artistes français (Une étagère, aquarelle)

1885      Salon des artistes français (Portrait de sa mère, Camille Moreau)

1886      Exposition au Cercle Volney

1886      Salon des artistes français (L’appel de la classe, Le joueur d’orgue, la Veuve, portrait de ? Laroche)

1888      Salon des artistes français (Petit tableau à sujet inconnu, pastels, un refusé : L’impériale de l’omnibus

1889      Paris, Salon des artistes français (La Saint-Georges à Villeneuve-sur-Fère

1888      Première exposition des « 33 » à la galerie Georges Petit

1889      Deuxième exposition des « 33 » (huiles : Musiciens autour d’un piano, paysages de Saint-Emilion, pastel : portrait de Gabriel Révenaz)

1889      Première participation à l’exposition des « Vingt » à Bruxelles

1890      Première participation au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts au Champ de Mars (La leçon de plain-champ, le peintre, deux paysages)

1893      Salon du Champ de Mars (saint Christophe, Ancilla Domini)

1894      Salon du Champ de Mars (Bretonnes au cimetière, Les communiantes, Les moines)

1895      Salon du Champ de Mars (deux tableaux)

1896      Salon du Champ de Mars (Saint Vincent de Paul, paysage maritime)

1897      Salon du Champ de Mars (six paysages)

1899      Salon de la Libre esthétique, Bruxelles (quatre paysages)

              Salon du Champ de Mars (six paysages : vues du Tardenois)

              Première exposition rétrospective de son œuvre, à la galerie Bernheim Jeune (quarante tableaux)

1902      Deuxième exposition rétrospective, à la galerie Durand-Ruel (31 tableaux)

1909 à 1912   Exposition uniquement de céramiques au Salon du Champ de Mars

1914      Salon du Champ de Mars (quatre paysages)

Expositions rétrospectives posthumes

1928      Musée des arts décoratifs

1971      Galerie Pacciti

1981      Musée des Beaux-Arts de Reims

1991      Grand Palais : « De Corot aux impressionnistes, donations Moreau-Nélaton »

Tableaux d’Etienne Moreau-Nélaton conservés dans les musées

Une dizaine de tableaux sont conservés dans des musées français, dont la moitié à celui d’Orsay. Il s’agit soit d’achats de l’Etat, soit de dons de collectionneurs

Notices Joconde :

Affiches d’Etienne Moreau-Nélaton

Le bec Auer

Lien Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90117484?rk=536483;2

Les arts de la femme

Lien Gallica : https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000832178

L’Alsace

Lien Gallica : https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001920496

L’art à l’école

Lien Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9009390j?rk=236052;4

La céramique et les arts du feu

Lien Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90136151?rk=85837;2